Café Jasette – Capsules Environnementales

Chaque jeudi pendant son stage, Vanessa a introduit des sujets en lien avec l’environnement. Voici les informations provenant des capsules environnementales pour ceux et celles qui veulent se rappeler ce que nous avons appris.


Café-jasette : Qu’est-ce que l’effet de serre?

22 septembre 2022

On parle souvent des gaz à effet de serre, dont le CO2 (dioxyde de carbone) et le CH4 (méthane). Mais qu’est-ce que l’effet de serre?

D’abord, le soleil va émettre des rayons et la planète Terre va les recevoir. Parmi les rayons solaires, 30% seront reflétés par l’air, les nuages et la surface terrestre ayant des couleurs pâles comme les surfaces de neige et de glace. C’est près de 50% des rayons solaires qui vont être absorbés par la terre alors que la poussière, la vapeur d’eau, l’ozone et les nuages vont absorbés environ 20%. Par la suite, la terre émet des rayons infrarouges pour évacuer le surplus de chaleur. C’est à ce moment que certains gaz dans l’atmosphère vont retenir le rayonnement infrarouge. Ce sont les gaz à effet de serre (GES) dont le dioxyde de carbone, le méthane, les CFC et halogénés, l’oxyde d’azote et l’ozone. À travers la planète, c’est 33 à 38% des rayons infrarouges qui sont retenues. Par les collisions avec les autres molécules, les GES transmettent l’énergie vers le sol et les océans. (Olivier, 2020)

Bien que l’émission d’une grande quantité de GES contribue aux changements climatiques, les GES sont aussi nécessaires à maintenir la température sur Terre viable à 15 degrés Celsius sinon il ferait -18 degré Celsius. (Olivier, 2020)

Les gaz à effet de serre existent dans les milieux naturels, mais leur quantité s’est beaucoup accrue avec les activités humaines. (Olivier, 2020)

CO2 : Gaz produits lors de la combustion du pétrole dans les modes de transport ou par les sources d’énergies utilisées comme le charbon, le gaz naturel et autres dérivés. Le CO2 est souvent employé en tant que base pour comparer la puissance des GES, soit le potentiel de réchauffement global (PRG).

CH4 : Selon les sources, il est 20 à 80 fois plus puissant que le CO2. Il retient davantage les rayonnements, mais il est émis en moindre quantité que le CO2. De source anthropique, il provient également de la combustion du charbon et du pétrole. Une grande part (32%) vient également de l’agriculture puisque le bétail en émet par le fumier et les rejets gastro-intestinaux. Les rizières représentent 8% en plus. (ONU : programme pour l’environnement, 8 août 2021)

CFC et halogénés : Ils sont émis en moins grande quantité par les êtres humains, mais persistent longtemps dans l’environnement. Ce sont les gaz présents dans les réfrigérateurs, dans les airs climatisés, etc.

Ozone troposphérique : Il contribue aux changements climatiques. Il n’a pas de sources spécifiques, mais il est plutôt formé par l’interaction avec les rayons solaires et les différents polluants.

Il faut distinguer l’ozone troposphérique et l’ozone stratosphérique. Alors que l’ozone dans la troposphère est néfaste, celui dans la stratosphère permet de protéger la terre des rayons ultraviolets grâce à la formation de la couche d’ozone. (Climate et Clean Air Coalition : to reduce short-lived climate pollutants, s.d.)

Olivier, M.J. (2020). Éléments et chimie environnement : monographie complétée d’un cahier d’apprentissage électronique (3e éd.). Lab éditions.
ONU : programme pour l’environnement. (8 août 2021). Les émissions de méthane sont à l’origine du changement climatique. Voici comment les réduire.

(Tiré de: Olivier, 2020, p.72)

Café-jasette : Comment fonctionne la tour de jardin?

29 septembre 2022 et 6 octobre 2022

Pour débuter les fruits et les légumes à partir de semences, il faut mettre les ‘’rock wool starter cubes’’ dans l’eau pour 30 minutes. L’eau doit ensuite être enlevée. Le nombre de graines par cube dépend du type de légume. Si les semences viennent de la compagnie TowerGarden, alors il est indiqué sur la pochette la quantité de graine que l’on doit mettre. Sinon, on peut se fier aux informations qui sont accessibles sur le site internet du TowerGarden pour connaître combien de semences déposer par cube: https://www.towergarden.ca/grow. Si disponible, on peut ajouter de la vermiculite après avoir déposé le bon nombre de semences. On met ensuite les cubes dans un contenant avec 1/4 d’eau près d’une fenêtre lorsqu’il fait froid, sinon à l’extérieur dans un endroit semi-ombragé lorsque la température est chaude. Pour les semences qui se sont développés, les mettre au soleil dans un autre contenant (au besoin, voir la page 7 du guide de TowerGarden). 

On peut tourner la tour fréquemment (presque chaque jour) pour que toutes les plantes aient accès au soleil. Les plantes assez larges comme les tomates, les piments et les pois doivent être maintenus compact. Pour la récolte des plantes de salades ou de fines herbes, comme le basilic, afin de pouvoir conserver les végétaux plus longtemps, il est possible de cueillir seulement le 2/3 de la plante. Cela lui permet de continuer à proliférer. 

En ce qui concerne l’entretien, il faut aussi couper les racines pour qu’elles ne soient pas proches de la pompe avant de remplir l’eau dans le réservoir. En outre, il faut nettoyer le filtre de la pompe tous les mois après l’avoir débranché. Les débris allant au fond du réservoir doivent ensuite être retirés. Pour ce faire, un filet peut aider. (Juice Plus+, s.d.)

Quant au réservoir d’eau, il faut ajouter de l’eau à chaque deux ou trois semaines au début, puis plus souvent par la suite. Il faut vérifier plusieurs fois par semaine que le niveau d’eau est suffisant. Il est possible d’ajouter de l’eau dès que le niveau d’eau est en dessous de deux pouces. Pour ajouter les minéraux dans l’eau, il est préférable de mettre des gants afin d’éviter l’irritation de la peau. Sur les contenants des minéraux A et B, il faut suivre les instructions qui indiquent de mettre 20 ml d’un et 20 ml de l’autre pour un gallon d’eau (c’est à peu près la quantité de la chaudière rouge). Ensuite, il faut les mélanger avec la cuillère qui est déjà dans la chaudière. Une fois l’eau vidée dans le réservoir, la prochaine étape est de vérifier le pH avec le kit de test afin de le maintenir entre 5,5 et 6,5. Il faut l’ajuster au besoin en ajoutant de l’acidité ou de la basicité. Les instructions sont inscrites sur le kit de test. (Juice Plus+, s.d.)

Pour ceux qui veulent en savoir plus, un guide est disponible sur internet : Tower Garden Growing Guide.


Café-jasette : l’ozone

6 octobre 2022

Ozone troposphérique : Il contribue aux changements climatiques. Il n’a pas de sources spécifiques, mais il est plutôt formé par l’interaction avec les rayons solaires et les différents polluants. (Olivier, 2020)

Il faut distinguer l’ozone troposphérique et l’ozone stratosphérique. Alors que l’ozone dans la troposphère est néfaste, celui dans la stratosphère permet de protéger la terre des rayons ultraviolets avec la couche d’ozone. (Olivier, 2020)

Le brome et le chlore sont des éléments du tableau périodique qui font partie des destructeurs d’ozone. C’est grâce au protocole de Montréal en 1987 qu’il y a eu la convention internationale sur l’interdiction des substances affectant & affaiblissant la couche d’ozone (SACO). Maintenant, des nouveaux fluides réfrigérants sont utilisés en tant que solution à ce problème. De plus, un peu partout, il existe un programme de récupération des CFC et halogénés qui permet d’éviter que ces gaz soient libérés dans l’atmosphère pour les réfrigérateurs et les airs conditionnés. Notamment, pour ceux qui ont plus de 10 ans qui possèdent ces substances néfastes. (Olivier, 2020)

 Ensuite, il faut distinguer le trou austral dans l’ozone qui est annuel:

« Après la longue nuit australe, chaque retour de la lumière solaire consomme la couche d’ozone stratosphérique au-dessus de l’Antarctique. En trois semaines, les deux tiers de la protection d’ozone disparaissent puis le phénomène s’interrompt. Le lent rétablissement qui dure de deux à trois mois. Ce n’est pas une simple déplétion. Le mécanisme d’attaque de l’ozone dépend de la formation de nuages stratosphériques de billes d’acide nitrique à -83 degré Celsius durant la période d’obscurité totale. Plus ces nuages acides sont importants, plus sévère est l’ampleur de ce trou austral d’ozone. » (Olivier, 2020).

La déplétion de l’ozone est différente. En fait, il était le plus petit observé en 2019, et ce, depuis la découverte du trou dans l’ozone en 1982. Donc, bien que ce trou dans l’ozone soit en rétablissement, il existe encore. (Gray et Stein, 2019) De 2002 à 2012, il y avait une diminution de l’émission des gaz entrainant la déplétion de l’ozone. (Montzka et al., 2018) Malheureusement, il y ensuite eu l’émission de milliers de tonnes de Fréon (7000 tonnes) par année dans l’est de la Chine de 2014 à 2017. Cela représente 40 à 60% d’augmentation. (Rigby et al., 2019)

Un principe est recommandé afin de faire attention à l’environnement, soit le principe de précaution. De notre côté, on peut regarder les produits qu’on utilise et limiter les ingrédients à ceux qu’on connait. Il est également possible de faire des recherches pour vérifier si les produits qu’on utilise sont sécuritaires. Le Dirty Dozen de David Suzuki est un guide auquel on peut se fier. Notamment, lorsqu’un produit possède la mention ‘’parfum’’, il peut contenir environ 14 ingrédients chimiques, dont certains pouvant causer des allergies ou être des perturbateurs endocriniens, ce qui signifie qu’il peut interagir avec le fonctionnement des hormones. (David Suzuki Foundation: One nature, 2022) La transparence est de mise.

David Suzuki Foundation: One nature. (2022). The Dirty Dozen: Parfum (a.k.a. fragrance). https://davidsuzuki.org/living-green/dirty-dozen-parfum-fragrance/

Éléments et chimie environnement : monographie complétée d’un cahier d’apprentissage électronique (3e édition) par Marc Olivier (2020) du Lab éditions.

Gray, E et Stein, T. (2019). 2019 Ozone Hole is the Smallest on Record Since Its Discovery.

Montzka, S.A., Dutton, G.S., Yu, P., Ray, E., Portmann, R.W., Daniel, J.S., Kuijpers, L., Hall, B.D., Mondeel, D., Siso, C., Nance, J. D., Rigby, M., Manning, A.J., Hu, L., Moore, F., Miller, B.R. et Elkins, J.W. (2018). An unexpected and persistent increase in global emissions of ozone-depleting CFC-11. Nature: International Weekly Journal of Science, 557(7705), 413-417.

Rigby, M., Park, S., Saito, T., Western, L. M., Redington, A. L., Fang, X., Henne, S., Manning, A. J., Prinn, R. G., Dutton, G. S., Fraser, P. J., Ganesan, A. L., Hall, B. D., Harth, C. M., Kim, J., Kim, K.-R., Krummel, P. B., Lee, T., Li, S., … Young, D. (2019). Increase in cfc-11 emissions from eastern china based on atmospheric observations. Nature : International Weekly Journal of Science, 569(7757), 546–550.


Café jasette : Susbtances appauvrissant l’ozone

13 octobre 2022

L’utilité des chlorofluorocarbures (CFC) (avec du chlore) et des bromofluorocarbures (BFC) (avec du brome) était dûe à leurs propriétés non inflammables et non explosives.

Hydrofluorocarbures (HFC) : Ils ne font pas de dommages à l’ozone, mais ce sont de grands contributeurs des gaz à effet de serre = 1000 fois plus que le dioxyde de carbone. Ils sont utiliser dans les réfrigérateurs et dans les airs climatisés. Ce sont les plus grands et les plus rapides contributeurs aux changements climatiques. Les HFC sont graduellement réduits par l’accord mondial de Kigali (2016). (Hunt-Grubbe, 2019)

Quant au trou d’ozone austral annuel, c’est la circulation atmosphérique qui va entrainer les CFC, les bromés et les halogénés vers les pôles, mais surtout en Antarctique à cause du vortex polaire qui est un vent circumpolaire (autour du pôle) dans la stratosphère « pendant la nuit polaire. Il maintient l’air chargé de ces particules bloqué. L’air se refroidit très rapidement du fait de l’absence de rayonnement solaire. Des nuages stratosphériques polaires se forment et les composés chlorés se dissocient sous forme de chlore. Au printemps austral, les UV vont entraîner les réactions chimiques destructrices de l’ozone. D’où la perte massive d’O3 enregistrée en septembre. » (Portalis, 2009, 10 avril)

D’autres phénomènes se manifestent avec la couche d’ozone. « Alors que le trou dans la couche d’ozone de l’Antarctique est causé par de fortes concentrations de chlore et de brome dérivés de produits chimiques fabriqués par l’homme, un mini-trou est un phénomène naturel causé par des conditions météorologiques particulières. » (Newman, 2018)

Pour expliquer ces problèmes, il faut se rappeler « Tout réagit à une altitude suffisamment élevée. » (Hunt-Grubbe, 2019) Les impacts négatifs du trou de l’ozone : en plus des cancers de la peau, il contribue à détruire les écosystèmes et l’agriculture.(Hunt-Grubbe, 2019)

La déplétion de l’ozone était à 35%. (Hunt-Grubbe, 2019)

Hunt-Grubbe, C. (2019). Ozone Hole: How we saved the planet [DVD]. PBS.

Newman, P.A. (2018). What are Ozone Mini-Holes?

Portalis, C. (2009, 10 avril). LA COUCHE D’OZONE EN SURSIS ? : Pourquoi le trou d’ozone se situe au-dessus de l’Antarctique ? Linternaute.com.

Café jasette : Statistiques sur les changements climatiques

20 octobre 2022

Natural cycles and climate change

(Tiré de: Meissner et Alexander, 2016). Ces données peuvent être obtenues en analysant les calottes glaciaires. Elles enregistrent les températures atmosphériques et les échantillons d’air par les bulles gelées.

Les changements climatiques peuvent être remarqués « sous la forme de modification de la température, des précipitations et des vents. » (Gouvernement Canada, 2019) Entre 1948 et 2007, il est déjà possible de remarquer un réchauffement de la température de 1,4 degré Celsius. (Gouvernement du Canada, 2016)

« Dans la plus grande partie de l’Ouest canadien, particulièrement dans les régions les plus sèches du Sud des Prairies, le débit des cours d’eau dépend fortement de la fonte des neiges et de l’écoulement de l’eau des glaciers. Les rivières alimentées par les glaciers atteignent leur débit maximum durant les chauds mois d’été, ce qui réduit la variabilité du débit au cours des périodes de faibles précipitations. Ces rivières constituent une source importante d’eau pour les activités communautaires, agricoles et récréatives.

Dans des conditions plus chaudes, il pourrait s’accumuler moins de neige dans les montagnes et l’écoulement printanier pourrait se produire plus tôt dans la saison. […] La diminution du débit des cours d’eau pourrait entraîner des pénuries d’eau durant les périodes de demande de pointe estivales. La disponibilité de l’eau dans ces régions pourrait être réduite, ce qui aurait une incidence sur l’approvisionnement en eau potable, les activités récréatives et l’industrie.

Dans le Sud de l’Alberta et dans certaines parties de la Saskatchewan et de la Colombie-Britannique, l’agriculture dépend fortement de l’irrigation. En 2001, ces trois provinces ont utilisé plus de 4,2 milliards de mètres cubes d’eau pour irriguer les cultures, soit 96 % du volume total d’irrigation au Canada. Les producteurs qui exploitent les sables bitumineux sont aussi de gros consommateurs d’eau, de 3 m3 à 4 m3 étant utilisés à l’heure actuelle pour produire 1 m3 de pétrole. La variabilité du débit des cours d’eau représente un risque pour l’industrie de l’énergie hydroélectrique et la baisse du niveau des eaux des rivières et des lacs met en péril la santé des pêches en eau douce.

La montée du niveau des mers due à l’expansion thermique de l’eau de mer et à la fonte des glaciers, des calottes glaciaires et des nappes glacières causera vraisemblablement l’inondation et l’érosion des régions côtières. » (Gouvernement du Canada, 2016)

Abbotsford a « traverser le mois de septembre le plus sec et chaud jamais enregistré, affirme Environnement Canada. » (Chevance, 8 octobre 2022) Les plus vieilles données datent de 1945. « Même chose sur l’île de Vancouver, à Victoria, qui a connu le mois de septembre le plus chaud depuis 1941. » (Chevance, 8 octobre 2022) « L’absence de pluie depuis plusieurs semaines force certaines régions, comme le Grand Vancouver, la côte Sunshine ou encore l’ouest de l’île de Vancouver, à passer au niveau 5 en matière de sécheresse, le plus haut niveau du classement. » (Chevance, 8 octobre 2022)

« La Colombie-Britannique classe les niveaux de sécheresse de 0 à 5, le niveau de sécheresse 5 étant considéré comme le plus grave, les effets néfastes sur les valeurs socio-économiques ou écosystémiques étant presque certains. 

Tous les utilisateurs d’eau dans les niveaux de sécheresse 3 et 4 sont invités à réduire leur consommation d’eau dans la mesure du possible. Tous les Britanno-Colombiens doivent respecter les restrictions d’arrosage imposées par leur gouvernement local ou régional, leur fournisseur de services d’eau ou leur district d’irrigation. Pour plus d’informations, contactez le gouvernement local ou régional, le fournisseur de services d’eau ou le district d’irrigation de votre lieu de résidence. [traduction libre] » (Ministry of Forests, 2022, 29 septembre)

Selon la carte mesurant les niveaux de sécheresse au BC, Kamloops était au niveau 3 à ce moment-là : British Columbia Drought Information Portal

Chevance, S. (2022, 8 octobre). La Colombie-Britannique bat des records de chaleur et de sécheresse. Ici.radio-canada.ca.

Gouvernement du Canada. (2016). Section 1 : Changements climatiques au Canada.

Gouvernement du Canada. (2019). Causes des changements climatiques.

Meissner, K. et Alexander, K. (2016, 24 mars). Mass Extinctions And Climate Change: Why The Speed Of Rising Greenhouse Gases Matters. Iflscience.com.

Ministry of Forests. (2022, 29 septembre). Drought, water scarcity conditions affect B.C. News.gov.bc.ca.


Café-jasette : rivière atmosphérique

3 novembre 2022.

Selon l’intensité de la rivière atmosphérique (comme pour les tornades et les avalanches), il peut y avoir ou non des catastrophes naturelles. Il n’y a pas encore d’échelle au Canada, mais c’est une idée actuelle. « En Colombie-Britannique, un avertissement de pluie abondante est publié quand les météorologues prévoient plus de 50 mm de pluie en 24 heures sur une région de la province, sauf pour la côte centrale et le nord de l’île de Vancouver où le seuil pour un avertissement de pluie est de plus de 75 mm en 48 heures. […] événement météo peut facilement se déplacer de quelques dizaines de kilomètres et changer entièrement la donne. » En tout cas, la Colombie-Britannique est prête. https://www.msn.com/fr-ca/actualites/ouest-canadien/classer-ou-ne-pas-classer-les-rivi-c3-a8res-atmosph-c3-a9riques-la-pluie-tombera-quand-m-c3-aame/ar-AA13IuzO

La première rivière atmosphérique a déjà privé 100 000 personnes d’électricité jeudi le 27 octobre. 

« Ce phénomène consiste en une grande succession de nuages qui débute dans les tropiques et qui atteint les latitudes plus hautes. Ces rivières se forment à environ un kilomètre d’altitude. Leur largeur est assez limitée, ce qui leur permet parfois de s’étirer sur des milliers de kilomètres. » C’est l’humidité qui fait en sorte qu’ils peuvent entraîner des pluies torrentielles. Les rivières atmosphériques peuvent devenir problématique avec le ruissellement des eaux et s’accentuer lorsque le sol est saturé. Il y a davantage de ruissellement des eaux avec des routes non pavées. https://www.meteomedia.com/ca/nouvelles/article/riviere-atmospherique-un-phenomene-potentiellement-catastrophique

« Qui plus est, une étude de 2018 menée par des chercheurs du Jet Propulsion Laboratory de la NASA suggère qu’en raison du changement climatique, les rivières atmosphériques pourraient devenir légèrement moins fréquentes, mais dureront plus longtemps et deviendront plus intenses. » (Lévesque, L. s.d. Qu’est-Ce Qu’une Rivière Atmosphérique ? Définition Des Termes De Météorologie Extrême.) 


Café-jasette : Manger végétarien pour l’environnement

10 novembre 2022.

Plusieurs raisons sont bonnes pour manger davantage végétariens. Outre la préservation des meilleures conditions de vie des animaux et l’amélioration de notre santé, cuisiner davantage de repas végétarien permet de mieux respecter l’environnement et d’économiser de l’argent.

Notamment, cela permet de réduire les gaz à effet de serre (GES), car la viande émet 18% des émissions de GES dans le monde. Le méthane de source anthropique vient à 37% de la viande. (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture [FAO], 2006)

Cela permet également d’économiser la consommation de l’eau et de diminuer la pollution de l’eau. « Environ 5 000 litres d’eau sont nécessaires pour produire 1 000 kilocalories d’aliments d’origine animale, contrairement à 1 000 litres si l’origine est végétale. L’élevage, y compris la pisciculture, est la plus grande source de polluants de l’eau: les déchets animaux, les antibiotiques, les hormones, les produits chimiques des tanneries, les engrais et les pesticides utilisés pour les cultures fourragères, etc. » (Association Végétarienne de Montréal [AVM], 2019).

En outre, cela permet de préserver la biodiversité. « Les animaux d’élevage constituent 20% de l’ensemble des animaux sur la terre, ayant causé la perte de l’habitat naturel du tier des autres espèces. La pêche est également responsable de la disparition de nombreuses espèces marines. » (AVM, 2019).

Enfin, cela permet de lutter contre la déforestation. « 70% du déboisement de la forêt amazonienne est attribué à la pâture du bétail ou à la culture de soja génétiquement modifié pour ces mêmes bêtes. Une grande partie des 30% restants est destinée à produire encore plus de ce soja. » (AVM, 2019).

Association Végétarienne de Montréal (AVM). (2019). Environnement : Faire le choix d’une alimentation végétale c’est réduire son impact environnemental.

Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). (2006). Livestock’s long shadow : Environmental issues and options.


Café-jasette: Pêche et exploitation des poissons 

17 novembre 2022

Plus de la moitié des poissons proviennent de l’aquaculture, soit 62, 5%  de la production de poissons dans le monde. (FAO, 2020). Pourtant, l’aquaculture n’est pas sans impact. Pour nourrir ces poissons, il faut eux-mêmes leurs donner du poisson.  

« Pour produire un kilo de saumon d’élevage, il faut en moyenne quatre­ kilos de farine et d’huile de hareng, de sardine ou de maquereau. Dans le cas du thon rouge, c’est encore pire, puisque ce chiffre atteint de 15 à 20 kilos » (Maillard, 2010) selon Anne-Marie Roy.  

En outre, les élevages de poissons génèrent des matières fécales, de la moulée et des produits chimiques, ce qui amène trop de nutriments et de polluants dans les cours d’eau. Ainsi, il y a l’eutrophisation des écosystèmes aquatiques, ce qui amène une diminution de la biodiversité. Même les antibiotiques pour ces poissons peuvent contaminés le milieu par les rejets ou les poissons en ayant bénéficié qui s’échappent. (Maillard, 2010) 

Selon Greenpeace, une des solutions serait de développer une aquaculture durable qui visent l’économie circulaire des ressources dans des parcs clos. Ainsi, les rejets des poissons serviraient aux autres espèces comme les coquillages et les algues. (Allsopp, Johnston et Santillo, 2008) 

En ce qui concerne le problème de surpêche, cela peut mener un déclin des espèces qui sont surexploitées, pouvant aller jusqu’à l’extinction.  

« Lorsque des espèces présentant une valeur commerciale sont surexploitées, d’autres espèces et habitats partageant le même écosystème sont touchés. Par exemple, des études récentes suggèrent que la surpêche des grands requins a eu un effet d’entraînement sur la chaîne alimentaire du requin, augmentant le nombre d’espèces, comme les raies, qui sont les proies habituelles des grands requins, ce qui a provoqué un déclin des stocks de petits poissons et de mollusques que ces espèces préfèrent. » (Ministère des Pêches et Océans Canada, 2009) 

Un autre problème de la surpêche, c’est lorsqu’il y a la pêche d’autres espèces que celles visées comme des poissons moins désirables, des tortues ou même des coraux par les bateaux commerciaux qui sont tués sans servir. (World Wildlife Fund, s.d.) Parfois, ils ne sont pas tués, mais relâchés alors qu’ils sont blessés. En plus, le chalutage est une forme de pêche qui racle les fonds marins (coraux, herbiers) alors que ce sont les habitats pour toutes sortes d’espèces. (4Ocean, 2021) 

En outre, la pêche illégale touche de 14 à 33% des pêches à travers le monde. (World Wildlife Fund, s.d.) 

4Ocean. (2021). 6 Harmful Overfishing Practices and Types of Gear.  

Allsopp, M., Johnston, P. et Santillo, D. (2008). Une industrie mise au défi : Vers une aquaculture durable.

Maillard, R. (2010, 01 mars). Poisson d’élevage: les dégâts de l’aquaculture. Protégez-vous.ca.

Ministère des Pêches et Océans Canada. (2009). Conséquences mondiales de la surpêche.

Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). (2020). Résumé : La situation mondiale des pêches et de l’aquaculture.

World Wildlife Fund. (s.d.). Surpêche.

CO2 émis par type d’aliments: https://ourworldindata.org/food-transport-by-mode ou https://ourworldindata.org/environmental-impacts-of-food


Café jasette : Processus du mercure dans le poisson 

24 novembre 2022

Lorsque le mercure (Hg) se retrouve en compagnies d’autres matières organiques au niveau des sédiments dans l’eau, il est décomposé par les colonies méthanisantes pour devenir du méthylmercure ou du diméthylmercure, qui sont ses formes organiques. C’est le méthylmercure qui peut entrer dans un poisson et s’accumuler dans sa graisse. Dans le cas des barrages hydroélectriques, tous les métaux dans la couche de surface avant sa construction se retrouveront dans les sédiments dans l’eau. Comme mentionnés, lorsqu’ils seront en contact avec des matières organiques, ils seront transformés. Les poissons dans le réservoir et près de l’exutoire d’un barrage connaissent une hausse de méthylmercure. (Olivier, 2020) « C’est toute la zone d’écoulement des eaux jusqu’à la mer qui devient contaminée. Il faudra de 20 ans à 30 ans pour que la teneur en mercure des poissons piscivores revienne aux niveaux naturels. » (Olivier, 2020). Il est problématique de consommer des poissons fortement contaminés lorsque cette consommation est prolongée dans le temps. C’était le cas lorsque la maladie de Minamata a été découverte à la ville de Minamata au Japon. La consommation de mercure par le poisson entraine des problèmes avec le système nerveux qui entrainent « des atrophies articulaires, une perte cognitive sévère, la cécité, la paralysie et le décès. » « Lorsque la source de contamination est interrompue, le bilan net quotidien passe majoritairement vers l’excrétion. » (Olivier, 2020). 

Composés organiques du mercure (comme le méthylmercure) 

Le mercure peut se transformer dans l’environnement. Le méthylmercure tend à s’accumuler, jusqu’à un certain point, dans tous les poissons, mais plus particulièrement dans les prédateurs susmentionnés. L’absorption du méthylmercure se fait d’abord par le tube digestif pour ensuite se répandre dans le reste du corps. L’élément toxique pénètre facilement dans le cerveau, où il peut demeurer pendant une longue période. Chez la femme enceinte, il peut traverser le placenta et s’accumuler dans le cerveau et les tissus du foetus. L’enfant peut également être contaminé au méthylmercure par ingestion de lait maternel. 

Le système nerveux en développement d’un enfant est particulièrement sensible au méthylmercure. Les effets varient selon le niveau d’exposition; ils peuvent se manifester par une baisse du QI, des retards moteurs et verbaux, un manque de coordination, des problèmes de cécité ou encore des crises d’épilepsie. Chez les adultes, les effets d’une exposition importante se remarquent par des changements de personnalité, des tremblements, des troubles visuels, des problèmes de surdité, la perte de coordination musculaire et de sensation, des troubles de la mémoire, des déficiences intellectuelles et même le décès.  

Risques d’intoxication au mercure 

En général, les Canadiens et Canadiennes ne risquent pas de s’intoxiquer au mercure. Toutefois, les gens qui sont exposés à des niveaux élevés de mercure peuvent connaître des ennuis de santé allant de l’éruption cutanée à l’anomalie congénitale, voire le décès dans les cas d’empoisonnement extrêmes. 

Les gens qui consomment quotidiennement de grandes quantités de poisson, de mammifères marins et de gibier accroissent leurs risques. Le foetus en développement et les enfants dont les mères ont consommé énormément de poisson et de mammifères marins durant leur grossesse sont les plus susceptibles d’éprouver des ennuis de santé. Cependant, l’exposition au méthylmercure par la consommation de poisson est généralement si faible qu’il est difficile d’en mesurer les effets indésirables possibles sur la santé, et ce, même à l’aide d’appareils ultrasensibles permettant d’analyser les changements dans les aptitudes cognitives. Les avantages nutritionnels de la consommation de poisson peuvent contrebalancer de tels effets sur la santé. Les enfants, qui tendent à porter les choses à leur bouche, risquent d’augmenter leur ingestion de mercure par les sols et les objets contaminés. 

Dans des régions comme l’Arctique, le régime alimentaire traditionnel peut consister, à certains moments de l’année, en des quantités importantes de poisson ou de mammifères marins. Il importe toutefois de considérer les risques éventuels versus les nombreux avantages nutritifs et socioculturels d’une alimentation de ce genre. » (Gouvernement du Canada, 2021) 

Il y a des espèces de poissons qui ont des limites de consommation selon leur teneur en mercure : https://www.quebec.ca/sante/alimentation/saines-habitudes-alimentaires/consommation-de-poisson-et-sante/recommandations#c758 

La teneur en mercure est élevée auprès des poissons Achigan, brochet, Doré, Maskinongé et Touladi. 

Selon Hydro-Québec,  

« Chez la majorité des gens, l’exposition au mercure résulte essentiellement de la consommation de poisson. Le méthylmercure (ou mercure méthylique) est facilement absorbé par le système digestif humain. Il est ensuite transporté par le sang dans tous les organes du corps. Les concentrations les plus importantes se trouvent dans le foie, les reins et le cerveau. Il faut de 50 à 70 jours pour éliminer la moitié du méthylmercure ingéré. Durant la grossesse, le méthylmercure présent dans le sang de la mère traverse le placenta et circule dans le sang de l’enfant à naître. […] 

Les concentrations de mercure dans le poisson, même les plus élevées, sont insuffisantes pour causer les symptômes d’une intoxication au mercure, compte tenu de la faible consommation de poisson. Dans la vaste majorité des cas, la concentration de mercure mesurée chez les pêcheurs du Québec est bien inférieure aux niveaux entraînant des effets sur la santé des adultes ou des enfants à naître. » (Hydro-Québec, 2022)  

En Ontario, une étude a démontré qu’« un membre de la communauté de Grassy Narrows avait 55 % plus de risques de mourir avant l’âge de 60 ans si une concentration de 15 μg/g [de mercure] avait été atteinte au moins une fois au cours de sa vie ». (Letarte, 2021, 7 janvier) Ainsi, de façon indirecte ou directe, la contamination par le mercure est associée à la mortalité prématurée, notamment à cause des facteurs de risques (diabètes, hypertension, etc.). (Philibert, Fillion et Mergler, 2020) 

Par contre, « la relation entre la consommation de poisson gras (fatty acids) et les AG n−3 sériques (acides gras) ne peut pas être généralisée à tous les apports de poisson. [traduction libre]» (Philibert et al., 2006) Une autre étude réalisée aux États-Unis conclut que la consommation de poisson est associé à davantage de vitamine D, mais qu’il peut aussi y avoir une augmentation des contaminants consommés. « Les risques et les avantages de la consommation de poisson doivent être balancés lorsque les lignes directrices (guidelines) sont évaluées [traduction libre] […]. » (Christensen et al., 2015) Dépendant du lieu de pêche du poisson, il peut avoir plus ou moins d’effets bénéfiques. « En conclusion, notre analyse a trouvé un effet bénéfique des consommateurs de poisson parmi les consommateurs commerciaux de poisson qui n’était pas observée chez les consommateurs de poisson de sport des Grands Lacs. » (Tomasallo et al., 2010) 


Café jasette : Astuces pour respecter l’environnement durant le temps des fêtes

Pour diminuer son empreinte carbone durant le temps des fêtes, il faut considérer le fameux sapin de Noël. Un sapin de Noël de 7 pieds provenant de la forêt va produire 3,1 kg de CO2 eq durant son cycle de vie. C’est le trajet en voiture qui comptera pour la majorité de l’empreinte carbone de l’arbre de Noël (80 % pour 5 km). Le sapin artificiel va émettre 16 fois plus d’émissions de GES à cause de sa fabrication en considérant les matériaux nécessaires pour le fabriquer, notamment les branches qui sont en acier et les aiguilles en PVC. (Couillard, Bage et Trudel, 2009) En outre, le PVC signifie « chlorure de polyvinyle, ou le vinyle, » (Ecowatch, 2014, 18 juin) alors que le chlorure de vinyle qui sert à le fabriquer est cancérigène. (International Agency for Research on Cancer : World Health Organization, 2022) Le PVC va aussi se bioaccumuler dans les animaux sous forme de dioxines. (Ecowatch, 2014, 18 juin) De plus, ce type de matériau est également difficile à recycler, ce qui peut contribuer à augmenter la quantité de matières enfouies et la lixiviation des produits chimiques dangereux. (Emily, 2020, 22 décembre)

Pour compenser l’achat d’un arbre de Noël artificiel, il faudrait le réemployer pendant au moins 16 ans. Cependant, s’il faut conduire plus de 16 km pour acheter un arbre de Noël naturel ou pour aller couper son arbre dans la forêt, alors il vaut mieux en acheter un artificiel selon Ellipsos. (Couillard, Bage et Trudel, 2009) Si vous voulez réduire davantage votre empreinte environnementale, il est possible de fabriquer son propre sapin à l’aide de boîtes de carton ou de louer un arbre en pot pour la période des fêtes. Cette dernière pratique permet d’éviter la coupe d’une grande quantité d’arbre en plus d’encourager les entreprises à favoriser la croissance des sapins au lieu de les amener à en couper chaque année, en décembre. En Colombie-Britannique, il y a le Tri-Star Nursery Garden Center & Florist à Surrey et Evergrow Christmas Trees à Burnaby. Si jamais vous devez passer par là, ce peut être une bonne idée. Par ailleurs, il est possible d’acheter son arbre de Noël de seconde main. (Emily, 2020, 22 décembre)

En ce qui concerne les lumières de Noël, il est préférable d’opter pour des ampoules DEL qui augmentent seulement de « 2% l’empreinte carbone du sapin. Si […]les anciennes ampoules incandescentes cachées au fond du garage [auraient été installé], [l’empreinte aurait augmenté] de 15 %. » (Centre international de référence sur l’analyse du cycle de vie et la transition durable [CIRAIG], 2021, 9 décembre) Une autre action à faire pour respecter l’environnement durant les fêtes est d’utiliser les ampoules DEL au lieu de celles incandescentes. Cela augmente l’empreinte carbone de 2% au lieu de 15% (Patouillard, 2021, 9 décembre)

Noël est un beau moment de l’année, mais il y est associé à toutes sortes d’achats. Il faut favoriser la durabilité des achats. Pour le souper de Noël, afin d’éviter que la même personne cuisine chaque année, il serait intéressant d’envisager l’option Potluck comme pour le souper de Noël de l’AFK. Dans un article, la fondation David Suzuki suggère même de tenter de cuisiner quelque chose sans aller à l’épicerie pour éviter le gaspillage pendant le temps des fêtes. Il faut être créatif pour utiliser ce qu’il y a dans le réfrigérateur, le garde-manger et le congélateur. C’est bon pour l’environnement et son portefeuille. Il pourrait même être intéressant d’amener ses propres contenants pour se partager ce qu’on ramène après le repas. (Siry, s.d.) En évitant le gaspillage alimentaire pendant le temps des fêtes, il est possible de diminuer son empreinte carbone d’environ 30% de 66 kg de CO2 équivalent par famille lorsque des mets traditionnels sont cuisinés. Si les repas sont végétaliens, c’est environ 33 kg de CO2 équivalent qui est produit pour la famille, soit la moitié de ceux pour les repas traditionnels. (Patouillard, 2021, 9 décembre)


Café jasette : Prioriser les 4 RV-E pour le temps des fêtes

Il faut prioriser le respect des 4 RV-E pour le temps des fêtes autant pour les achats de Noël que les décorations de Noël. Les 4 RV-E sont de repenser, réduire, réutiliser, recycler, valoriser et éliminer. Plus spécifiquement, ils signifient :

Repenser: Est-ce que j’en ai vraiment besoin? Est-ce que je peux faire autrement?

Par exemple : Prendre le temps de faire des souvenirs avec des activités à donner ou à faire ensemble.

Réduire à la source en refusant les déchets potentiels : Si j’en ai vraiment besoin, est-ce qu’il est possible de faire un achat plus écoresponsable?

Par exemple: On peut fabriquer des produits du type DIY ou des bonbons/biscuits.

Réutiliser: Comment prolongé la vie d’un objet? S’il est en bon état, il peut être donné ou vendu.

Par exemple: Recycler des objets en leur donnant une autre vie comme faire une décoration de sapins de Noël avec un vieux livre.

Recycler: Identifier le bon endroit où l’objet va, de préférence au recyclage, au point de dépôt local de la C.B. ou au centre de recyclage de la ville.

Par exemple : Utiliser des matières qui se recyclent pour les décorations et pour les cadeaux.

Valoriser: Déposer au compost toutes matières qui sont compostables, c’est-à-dire les résidus de jardin et les résidus alimentaires.

Par exemple : Utiliser des matières qui se compostent pour les cadeaux.

Éliminer: Le dernier des choix si aucune des dernières options sont possibles. Le déchet se dirige alors à sa fin de vie, ce qui veut dire qu’il ne pourra plus jamais être utilisé.

 (Éco-quartier : Rosemont-La Petite-Patrie, 2020)

Voici des exemples de kg de CO2 équivalent pour des objets : « une paire de jeans (33 kg CO2eq.) ; un téléphone intelligent (50 kg CO2eq.) et deux livres (2,7 kg CO2eq. chacun) […] Tous ces cadeaux sont joliment enveloppés de papier cadeau dont l’empreinte carbone totale représente moins de 1 kg CO2eq. » (Patouillard, 2021, 9 décembre)

En ce qui concerne le transport, c’est 112 kg de CO2 équivalent pour 320 km de route. (Patouillard, 2021, 9 décembre)

Il faut se rappeler que « le déchet qui pollue le moins, c’est celui qu’on ne produit pas. » (Chayer, 2018, 17 décembre)

Références : 

Christensen, K.Y., Thompson, B.A., Werner, M., Malecki, K., Imm, P. et Anderson, H.A. (2015). Levels of nutrients in relation to fish consumption among older male anglers in Wisconsin. Environmental Research, 142, 542-548. 

Gouvernement du Canada. (2021). Le mercure et la santé humaine. https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/vie-saine/votre-sante-vous/environnement/mercure-sante-humaine.html 

Hydro-Québec. (2022). La question du mercure pour Hydro-Québec. https://www.hydroquebec.com/developpement-durable/documentation-specialisee/mercure.html 

Letarte, M. (2021, 7 janvier). Contamination au mercure: des décès prématurés dans une communauté autochtone. Québec Science.qc.ca. https://www.quebecscience.qc.ca/sciences/les-10-decouvertes-de-2020/mercure-contamination-deces-prematures-communaute-autochtone/ 

Philibert, A., Fillion, M. et Mergler, D. (2020). Mercury exposure and premature mortality in the 

Grassy Narrows First Nation community: a retrospective longitudinal study. Lancet Planet Health, 4, 141-148. https://www.thelancet.com/pdfs/journals/lanplh/PIIS2542-5196(20)30057-7.pdf 

Philibert, A., Vanier, C., Abdelouahab, N., Chan, H.M. et Mergler, D. (2006). Fish intake and serum fatty acid profiles from freshwater fish. The American Journal of Clinical Nutrition, 84(6), 1299-1307. https://academic.oup.com/ajcn/article/84/6/1299/4649279?login=false 

Tomasallo, C., Anderson, H., Haughwout, M., Imm, P. et Knobeloch, L. (2010). Mortality among frequent consumers of Great Lakes sport fish. Environmental Research, 110, 62-69. 

Chayer, M. (2018, 17 décembre). Un Noël plus écoresponsable, c’est possible? Ici.radio-canada.ca. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1142080/un-noel-plus-ecoresponsable-cest-possible

Éco-quartier: Rosemont-La Petite-Patrie. (2020). Les 4 RV-E. https://ecoquartier-rpp.ca/les-4%E2%80%AFrv-e/

Patouillard, L. (2021, 9 décembre). Que faire pour limiter son empreinte carbone à Noël? ciraig.org/index.php/fr/blogue/.https://ciraig.org/index.php/fr/blogue/empreinte-carbone-noel/?fbclid=IwAR3czK5sujEEhvOn07C6UBgu89EHesuUvLjFMKp9eeOTc_y4AXhwoQTcFk8

Centre international de référence sur l’analyse du cycle de vie et la transition durable [CIRAIG]. (2021, 9 décembre). Que faire pour limiter son empreinte carbone à Noël? CIRAIG.org. https://ciraig.org/index.php/fr/blogue/empreinte-carbone-noel/?fbclid=IwAR3czK5sujEEhvOn07C6UBgu89EHesuUvLjFMKp9eeOTc_y4AXhwoQTcFk8

Couillard, S., Bage, G. et Trudel, J.-S. (2009). COMPARATIVE LIFE CYCLE ASSESSMENT (LCA) OF ARTIFICIAL VS NATURAL CHRISTMAS TREE. https://ellipsos.ca/lca-christmas-tree-natural-vs-artificial/

Emily. (2020, 22 décembre). Vrai ou faux sapin de Noël? Essayez plutôt l’une de ces options écologiques. Greenpeace.org. https://www.greenpeace.org/canada/fr/histoires/45395/vrai-sapin-ou-faux-sapin-de-noel-essayez-lune-de-ces-options-ecologiques/

Patouillard, L. (2021, 9 décembre). Que faire pour limiter son empreinte carbone à Noël? ciraig.org/index.php/fr/blogue/.https://ciraig.org/index.php/fr/blogue/empreinte-carbone-noel/?fbclid=IwAR3czK5sujEEhvOn07C6UBgu89EHesuUvLjFMKp9eeOTc_y4AXhwoQTcFk8

Siry, F.-L. (s.d.). L’anti-gaspillage des fêtes : revisiter son sapin de Noël et la cuisine des fêtes. https://fr.davidsuzuki.org/mode-de-vie/lanti-gaspillage-des-fetes-revisiter-son-sapin-de-noel-et-la-cuisine-des-fetes/